Les évènements

Publié le par lizaine

ÉVÉNEMENTS

Pabst Carola - Sternengucker

« Comment moins souffrir des événements ? comment en profiter davantage ?... » Plus j'avance avec cette question, plus j'en arrive à croire que la clé est dans notre attitude, un positionnement à rechoisir quand une bourrasque menace d'emporter notre chapeau :  

  • Le problème = un mal.   J'ai si souvent considéré un problème comme un coup d'injustice de la vie ou des gens à mon égard. Aussi longtemps que j'ai entretenu cette attitude, j'ai dépensé beaucoup d'énergie à lutter, à me faire mal, à me faire reconnaître comme l'offensé, une victime au tribunal.

  • Le problème = un mal pour un bien.   Je me suis mis à trouver séduisante la perspective qui dit que les problèmes sont des occasions-d'autre-chose. « Tant qu'à ne pas avoir le choix, aussi bien trouver de quoi je pourrais profiter dans la circonstance... » : voilà ce que je me suis dit plus souvent. Déjà, je mettais moins d'énergie à ressasser le problème, et un peu plus à trouver une solution.

  • Le problème = un rendez-vous.   Il m'a semblé que je pourrais aller plus loin encore : cette deuxième attitude cachait encore quelque chose d'un sentiment d'injustice insidieux. Je me suis mis à tester l'hypothèse suivante : « Et si ce qui m'arrive était plus qu'une occasion, si c'était un rendez-vous ?... » 

Nuance de mots, simplement ? J'en arrive à croire que non  -  ce qui ne veut pas dire que j'arrive à maîtriser ça au jour le jour ! Une occasion me semble une possibilité offerte, une option parmi tant d'autres, comme un bon film qui passe à l'écran, ce qui ne veut pas dire que je doive aller le voir. Un rendez-vous a quelque chose de plus vital, de plus sur-mesure avec qui je suis aujourd'hui, et donc de plus incontournable. Si ce qui m'arrive est un rendez-vous, même la pire des situations, ça veut dire que j'ai tout à gagner à y regarder de près. Car le contourner ne fera que retarder le rendez-vous, avec un peu plus de douleur la prochaine fois ou un peu plus de retard à me permettre vraiment d'être heureux.

À la prochaine contrariété, il m'appartient de choisir si je veux la voir comme une montagne dressée méchamment en travers de mon chemin; ou comme un obstacle qui me retarde, mais au moins m'offre la possibilité d'observer un beau lever de soleil; ou encore comme un plan d'observation qui, en plus du cadeau d'un lever de soleil, me fera probablement réaliser qu'il existe pour moi un chemin menant tellement mieux là où je voulais aller.

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